psql [ option ...] [ nombase [ nomutilisateur ]]
psql est une interface en mode texte pour PostgreSQL™. Il vous permet de saisir des requêtes de façon interactive, de les exécuter sur PostgreSQL™ et de voir les résultats de ces requêtes. Alternativement, les entrées peuvent êtres lues à partir d'un fichier. De plus, il fournit un certain nombre de méta-commandes et plusieurs fonctionnalités style shell pour faciliter l'écriture des scripts et automatiser un nombre varié de tâches.
Affiche toutes les lignes en entrée sur la sortie standard lorsqu'elles sont lues. Ceci est plus utile dans le traitement de scripts que dans le mode interactif. C'est équivalent à initialiser la variable ECHO à all.
Bascule dans le mode d'affichage non aligné. (Le mode d'affichage par défaut est aligné.)
Indique que psql doit exécuter une chaîne de commande, commande , puis s'arrêter. Cette option est utile dans les scripts shell.
commande doit être soit une chaîne de commandes complètement analysable par le serveur (c'est-à-dire qui ne contient aucune des fonctionnalités spécifiques de psql), soit une seule commande antislash. Du coup, vous ne pouvez pas mixer les commandes SQL et les méta-commandes psql avec cette option. Pour réussir ceci, vous pouvez envoyer la chaîne dans un tube vers psql comme ceci : echo "\x \\ SELECT * FROM foo;" | psql. (\\ est la méta-commande séparateur.)
Si la chaîne de commandes contient plusieurs commandes SQL, elles sont traitées dans une seule transaction sauf si des commandes BEGIN / COMMIT explicites sont inclues dans la chaîne pour la diviser en plusieurs transactions. Ceci est différent du comportement adopté quand la même chaîne est envoyée dans l'entrée standard de psql.
Indique le nom de la base de données où se connecter. Ceci est équivalent à spécifier nombase comme premier argument de la ligne de commande qui n'est pas une option.
Copie toutes les commandes qui sont envoyées au serveur sur la sortie standard. Ceci est équivalent à initialiser la variable ECHO à queries.
Affiche les requêtes réelles générées par \d et autres commandes antislash. Vous pouvez utiliser ceci pour étudier les opérations internes de psql. Ceci est équivalent à initialiser la variable ECHO_HIDDEN dans psql.
Utilise le fichier nomfichier comme source des commandes au lieu de lire les commandes de façon interactive. Une fois que le fichier est entièrement traité, psql se termine. Ceci est globalement équivalent à la commande interne \i .
Si nomfichier est un - (tiret), alors l'entrée standard est lue.
Utiliser cette option est légèrement différent d'écrire psql < nomfichier . En général, les deux feront ce que vous souhaitez mais utiliser -f active certaines fonctionnalités intéressantes comme les messages d'erreur avec les numéros de ligne. Il y a aussi une légère chance qu'utiliser cette option réduira la surcharge du lancement. D'un autre côté, la variante utilisant la redirection de l'entrée du shell doit (en théorie) pour ramener exactement le même affichage que celui que vous auriez eu en saisissant tout manuellement.
Utilisez séparateur comme champ séparateur pour un affichage non aligné. Ceci est équivalent à \pset fieldsep ou \f .
Indique le nom d'hôte de la machine sur lequel le serveur est en cours d'exécution. Si la valeur commence avec un slash, elle est utilisée comme répertoire du socket de domaine Unix.
Active l'affichage en tableau HTML. Ceci est équivalent à \pset format html ou à la commande \H .
Liste toutes les bases de données disponibles puis quitte. Les autres option non relatives à la connexion sont ignorées. Ceci est similaire à la commande interne \list .
Écrit tous les résultats des requêtes dans le fichier nomfichier en plus de la destination habituelle.
Dirige tous les affichages de requêtes dans le fichier nomfichier . Ceci est équivalent à la commande \o .
Indique le port TCP ou l'extension du fichier socket de domaine local Unix sur lequel le serveur attend les connexions. Par défaut, il s'agit de la valeur de la variable d'environnement PGPORT ou, si elle n'est pas initialisée, le port spécifié au moment de la compilation, habituellement 5432.
Vous permet de spécifier les options d'affichage dans le style de \pset sur la ligne de commande. Notez que, ici, vous devez séparer nom et valeur avec un signe égal au lieu d'un espace. Du coup, pour initialiser le format d'affichage en LaTeX, vous devez écrire -P format=latex.
Indique que psql doit travailler silencieusement. Par défaut, il affiche des messages de bienvenue et des informations diverses. Si cette option est utilisée, rien de ceci n'est affiché. C'est utile avec l'option -c. À l'intérieur de psql, vous pouvez aussi initialiser la variable QUIET pour arriver au même effet.
Utilisez séparateur comme séparateur d'enregistrement pour un affichage non aligné. Ceci est équivalent à la commande \pset recordsep .
S'exécute en mode étape par étape. Ceci signifie qu'une intervention de l'utilisateur est nécessaire avant l'envoi de chaque commande au serveur, avec une option pour annuler l'exécution. Utilisez cette option pour déboguer des scripts.
S'exécute en mode simple ligne où un retour à la ligne termine une commande SQL, de la même façon qu'un point-virgule.
Ce mode est fourni pour ceux qui insistent pour l'avoir, mais vous n'êtes pas nécessairement encouragé à l'utiliser. En particulier, si vous mixez SQL et méta-commandes sur une ligne, l'ordre d'exécution n'est pas toujours clair pour l'utilisateur non expérimenté.
Désactive l'affichage des noms de colonnes et le pied de page contenant le nombre de résultats, etc. Ceci est équivalent à la méta-commande \t .
Permet d'indiquer les options à placer à l'intérieur d'une
balise table
en
HTML. Voir
\pset
pour plus de détails.
Force psql à demander le nom et le mot de passe de l'utilisateur avant de se connecter à la base de données.
Cette option est obsolète, car elle est conceptuellement mauvaise. (Demander un nom d'utilisateur autre que celui par défaut et demander un mot de passe parce que le serveur l'exige sont deux choses tout à fait différentes.) Il est conseillé d'utiliser les options -U et -W à la place.
Se connecte à la base de données en tant que l'utilisateur nomutilisateur au lieu de celui par défaut. (Vous devez aussi avoir le droit de le faire, bien sûr.)
Réalise une affectation de variable comme la commande interne \set . Notez que vous devez séparer nom et valeur par un signe égal sur la ligne de commande. Pour désinitialiser une variable, enlevez le signe d'égalité. Pour simplement initialiser une variable sans valeur, utilisez le signe égal sans passer de valeur. Ces affectations sont réalisées lors de la toute première étape du lancement, du coup les variables réservées à des buts internes peuvent être écrasées plus tard.
Affiche la version de psql et quitte.
Force psql à demander un mot de passe avant de se connecter à une base de données.
psql devrait automatiquement demander un mot de passe chaque fois que le serveur réclame une authentification par mot de passe. Néanmoins, la détection de demande de mot de passe n'est actuellement pas totalement fiable, d'où cette option pour forcer une demande. Si aucune demande de mot de passe n'est effectuée et que le serveur requiert une authentification par mot de passe, la tentative de connexion échoue.
Cette option reste configurée pour la session complète, même si vous modifiez la connexion de la base de données avec la méta-commande \connect .
Active le mode de formatage de table étendu. Ceci est équivalent à la commande \x .
Ne lit pas le fichier de démarrage (ni le fichier système psqlrc ni celui de l'utilisateur ~/.psqlrc).
Quand psql exécute un script avec l'option -f, ajouter cette option englobe le script avec les instructions BEGIN / COMMIT pour tout faire dans une seule transaction. Ceci nous assure que soit toutes les commandes se terminent avec succès, soit aucune modification n'est enregistrée.
Si le script utilise lui-même BEGIN , COMMIT ou ROLLBACK , cette option n'aura pas les effets désirés. De plus, si le script contient toute commande qui ne peut pas être exécutée à l'intérieur d'un bloc de transaction, indiquer cette option provoquera l'échec de cette commande (et du coup de la transaction entière).
Affiche de l'aide sur les arguments en ligne de commande de psql et quitte.
psql renvoie 0 au shell s'il se termine normalement, 1 s'il y a eu une erreur fatale de son fait (pas assez de mémoire, fichier introuvable), 2 si la connexion au serveur s'est interrompue ou a été annulée, 3 si une erreur est survenue dans un script et si la variable ON_ERROR_STOP a été initialisée.
psql est une application client PostgreSQL™ standard. Pour se connecter à une base de données, vous devez connaître le nom de votre base de données cible, le nom de l'hôte et le numéro de port du serveur ainsi que le nom de l'utilisateur que vous souhaitez connecter. psql peut connaître ces paramètres à partir d'options en ligne de commande, respectivement -d, -h, -p et -U. Si un argument autre qu'une option est rencontré, il est interprété comme le nom de la base de données (ou le nom de l'utilisateur si le nom de la base de données est déjà donné). Toutes les options ne sont pas requises, des valeurs par défaut sont applicables. Si vous omettez le nom de l'hôte, psql se connecte via un socket de domaine Unix à un serveur sur l'hôte local ou via TCP/IP sur localhost pour les machines qui n'ont pas sockets de domaine Unix. Le numéro de port par défaut est déterminé au moment de la compilation. Comme le serveur de bases de données utilise la même valeur par défaut, vous n'aurez pas besoin de spécifier le port dans la plupart des cas. Le nom de l'utilisateur par défaut est votre nom d'utilisateur Unix, de même pour le nom de la base de données par défaut. Notez que vous ne pouvez pas simplement vous connecter à n'importe quelle base de données avec n'importe quel nom d'utilisateur. Votre administrateur de bases de données doit vous avoir informé de vos droits d'accès.
Quand les valeurs par défaut ne sont pas correctes, vous pouvez vous simplifier la vie en configurant les variables d'environnement PGDATABASE, PGHOST, PGPORT et/ou PGUSER avec les valeurs appropriées (pour les variables d'environnement supplémentaires, voir Section 29.12, « Variables d'environnement »). Il est aussi intéressant d'avoir un fichier ~/.pgpass pour éviter d'avoir régulièrement à saisir des mots de passe. Voir Section 29.13, « Fichier de mots de passe » pour plus d'informations.
Si la connexion ne peut pas se faire, quelle qu'en soit la raison (c'est-à-dire droits non suffisants, serveur arrêté sur l'hôte cible, etc.), psql renvoie une erreur et s'arrête.
Dans le cas normal, psql fournit une invite avec le nom de la base de données sur laquelle psql est connecté suivi par la chaîne =>. Par exemple,
$ psql basetest Welcome to psql 8.2.5, the PostgreSQL interactive terminal. Type: \copyright for distribution terms \h for help with SQL commands \? for help with psql commands \g or terminate with semicolon to execute query \q to quit basetest=>
À l'invite l'utilisateur peut saisir des commandes SQL. Ordinairement, les lignes en entrée sont envoyées vers le serveur quand un point-virgule de fin de commande est saisi. Une fin de ligne ne termine pas une commande. Du coup, les commandes peuvent être saisies sur plusieurs lignes pour plus de clarté. Si la commande est envoyée et exécutée sans erreur, les résultats de la commande sont affichés sur l'écran.
À chaque fois qu'une commande est exécutée, psql vérifie aussi les événements de notification générés par LISTEN et NOTIFY.
Tout ce que vous saisissez dans psql qui commence par un antislash non échappé est une méta-commande psql qui est traitée par psql lui-même. Ces commandes aident à rendre psql plus utile pour l'administration ou pour l'écriture de scripts. Les méta-commandes sont plus souvent appelées les commandes slash ou antislash.
Le format d'une commande psql est l'antislash suivi immédiatement d'un verbe de commande et de ses arguments. Les arguments sont séparés du verbe de la commande et les uns des autres par un nombre illimité d'espaces blancs.
Pour inclure des espaces blancs dans un argument, vous devez l'envelopper dans des guillemets simples. Pour inclure un guillemet simple dans un argument, utilisez deux guillemets simples. Tout ce qui est contenu entre des guillemets simples est de plus sujet à des substitutions style C pour \n (nouvelle ligne), \t (tabulation), \ chiffres (octal) et \x chiffres (hexadécimal).
Si un argument sans guillemets commence avec un caractère :, il est pris pour une variable psql et la valeur de la variable est utilisée à la place de l'argument.
Les arguments placés entre guillemets arrières (`) sont pris comme une ligne de commande passée au shell. L'affichage de la commande (sans l'éventuel saut de ligne à la fin) est pris comme valeur de l'argument. Cela s'applique aussi aux séquences d'échappement ci-dessus.
Quelques commandes prennent un identifiant SQL (comme un nom de table) en argument. Ces arguments suivent les règles de la syntaxe SQL : les lettres sans guillemets sont forcées en minuscule alors que les guillemets doubles (") protègent les lettres de la conversion de casse et autorisent l'incorporation d'espaces blancs dans l'identifiant. À l'intérieur des guillemets doubles, les guillemets doubles en paire se réduisent à un seul guillemet double dans le nom résultant. Par exemple, FOO"BAR"BAZ est interprété comme fooBARbaz et "Un nom ""bizarre" devient Un nom "bizarre.
L'analyse des arguments se termine quand d'autres antislash non entre guillemets surviennent. Ceci est pris pour le début d'une nouvelle méta-commande. La séquence spéciale \\ (deux antislashes) marque la fin des arguments et continue l'analyse des commandes SQL, si elles existent. De cette façon, les commandes SQL et psql peuvent être mixées librement sur une ligne. Mais dans tous les cas, les arguments d'une meta-commande ne peuvent pas continuer après la fin de la ligne.
Les meta-commandes suivantes sont définies :
Si le format actuel d'affichage d'une table est non aligné, il est basculé à aligné. S'il n'est pas non aligné, il devient non aligné. Cette commande est conservée pour des raisons de compatibilité. Voir \pset pour une solution plus générale.
Modifie le répertoire courant par répertoire . Sans argument, le répertoire personnel de l'utilisateur devient le répertoire courant.
Pour afficher votre répertoire courant, utilisez \!pwd.
Initialise ou supprime le titre des tables affichées en résultat d'une requête. Cette commande est équivalente à \pset title titre . (Le nom de cette commande provient de « caption », car elle avait précédemment pour seul but d'initialiser l'en-tête dans une table HTML.)
Établie une nouvelle connexion à un serveur PostgreSQL™. Si la nouvelle connexion est réussie, la connexion précédente est fermée. Si une option parmi nom_base , nom_utilisateur , hôte et port est omise ou vaut -, la valeur de ce même paramètre de la connexion précédente est utilisée. S'il ny avait pas encore de connexion, la valeur par défaut dans libpq est utilisée.
Si la tentative de connexion échoue (mauvais nom d'utilisateur, accès refusé, etc.), la connexion précédente est conservée si psql est en mode interactif. Lors de l'exécution d'un script non interactif, le traitement s'arrêtera immédiatement avec une erreur. Cette distinction a été choisie pour deux raisons : aider l'utilisateur face aux fautes de frappe et en tant que mesure de précaution pour qu'un script n'agisse pas par erreur sur la mauvaise base.
Réalise une opération de copy côté client. C'est une opération qui exécute une commande SQL, COPY, mais au lieu que le serveur lise ou écrive le fichier spécifié, psql lit ou écrit le fichier en faisant le routage des données entre le serveur et le système de fichiers local. Ceci signifie que l'accès et les droits du fichier sont ceux de l'utilisateur local, pas celui du serveur, et qu'aucun droit de superutilisateur n'est requis.
La syntaxe de la commande est similaire à celle de la commande COPY SQL. Notez que, à cause de cela, des règles spéciales d'analyse s'appliquent à la commande \copy . En particulier, les règles de substitution de variable et d'échappement antislash ne s'appliquent pas.
\copy ... from stdin | to stdout lit/écrit basé sur l'entrée standard de la commande ou sa sortie standard respectivement. Toutes les lignes sont lues à partir de la même source qui a lancé la commande, en continuant jusqu'à ce que \. soit lu ou que le flux parvienne à EOF. La sortie est envoyée au même endroit que la sortie de la commande. Pour lire/écrire à partir de l'entrée et de la sortie standard de psql, utilisez pstdin ou pstdout. Cette option est utile pour peupler des tables en ligne à l'intérieur d'un fichier script SQL.
Cette opération n'est pas aussi efficace que la commande COPY en SQL parce que toutes les données doivent passer au travers de la connexion client/serveur. Pour les grosses masses de données, la commande SQL est préférable.
Affiche le copyright et les termes de distribution de PostgreSQL™.
Pour chaque relation (table, vue, index ou séquence) correspondant au modèle , affiche toutes les colonnes, leur types, le tablespace (s'il ne s'agit pas du tablespace par défaut) et tout attribut spécial tel que NOT NULL ou les valeurs par défaut. Les index, contraintes, règles et déclencheurs associés sont aussi affichés, ainsi que la définition de la vue si la relation est une vue. (Ce qui « Correspond au modèle » est défini ci-dessous.)
Le forme de la commande \d+ est identique, sauf que des informations plus complètes sont affichées : tout commentaire associé avec les colonnes de la table est affiché, ainsi que la présence d'OID dans la table.
Si \d est utilisé sans argument modèle , c'est équivalent en plus commode à \dtvs qui affiche une liste de toutes les tables, vues et séquence.
Liste toutes les fonctions d'agrégat disponibles, avec les types de données sur lesquels elles opèrent. Si modèle est spécifié, seuls les agrégats dont les noms commencent par le modèle sont affichés.
Liste tous les tablespaces disponibles. Si modèle est spécifié, seuls les tablespaces dont le nom correspond au modèle sont affichés. Si + est ajouté au nom de la commande, chaque objet est listé avec les droits associés.
Liste toutes les conversions disponibles entre les encodages de jeux de caractères. Si modèle est spécifié, seules les conversions dont le nom correspond au modèle sont listées.
Liste toutes les conversions de types disponibles.
Affiche les descriptions des objets correspondant au modèle ou de tous les objets si aucun argument n'est donné. Mais dans tous les cas, seuls les objets qui ont une description sont listés. (Le terme « objet » couvre les agrégats, les fonctions, les opérateurs, les types, les relations (tables, vues, index, séquences, objets larges), les règles et les déclencheurs.) Par exemple, :
=> \dd version Object descriptions Schema | Name | Object | Description ------------+---------+----------+--------------------------- pg_catalog | version | function | PostgreSQL version string (1 row)
Les descriptions des objets peuvent être ajoutées avec la commande SQL COMMENT.
Liste tous les domaines disponibles. Si modèle est spécifié, seuls les domaines correspondant sont affichés.
Liste toutes les fonctions disponibles avec leurs arguments et les types en retour. Si modèle est spécifié, seules les fonctions dont le nom correspond au modèle sont affichées. Si la forme \df+ est utilisée, des informations supplémentaires sur chaque fonction, dont le langage et la description, sont proposées.
Pour rechercher des fonctions prenant un argument ou des valeurs de retour d'un type spécifique, utilisez les capacités de recherche du paginateur pour parcourir \df output.
Pour réduire les redondances, \df n'affiche pas les fonctions d'entrées/sorties des types de données. Ceci est implémenté en ignorant les fonctions qui acceptent ou renvoient cstring.
Liste tous les rôles des bases de données. Si modèle est spécifié, seuls les rôles dont le nom correspond au modèle sont listés. (Cette commande est maintenant réellement identique à \du.)
Ceci n'est pas le nom réel de la commande : les lettres i, s, t, v, S correspondent respectivement à index, séquence, table, vue et table système. Vous pouvez spécifier une ou toutes ces lettres, dans n'importe quel ordre, pour obtenir une liste de tous les objets correspondants. La lettre S restreint la liste aux objets système ; sans S, seuls les objets non système sont affichés. Si + est ajouté au nom de la commande, chaque objet est listé avec sa description associée, si celle-ci est disponible.
Si modèle est spécifié, seuls les objets dont les noms correspondent au modèle sont listés.
Ceci est un alias pour \lo_list , qui affiche une liste des objets larges.
Liste tous les schémas disponibles (tablespaces). Si modèle (une expression régulière) est spécifiée, seuls les schémas dont le nom correspond au modèle sont listés. Tout schéma temporaire non local est supprimé. Si + est ajoutée au nom de la commande, chaque objet est listé avec ses droits et description associés.
Liste tous les opérateurs disponibles avec leur opérande et type en retour. Si modèle est spécifié, seuls les opérateurs dont le nom correspond au modèle sont listés.
Produit une liste de toutes les tables, vues et séquences disponibles avec leur droits d'accès associés. Si modèle est spécifié, seules les tables, vues et séquences dont le nom correspond au modèle sont listées.
Les commandes GRANT et REVOKE sont utilisées pour configurer les droits d'accès.
Liste tous les types de données ou seulement ceux dont le nom correspond à modèle . La commande \dT+ affiche des informations supplémentaires.
Liste tous les rôles de la base de données ou seulement ceux dont le nom correspond au modèle .
Si nomfichier est spécifié, le fichier est édité ; en quittant l'éditeur, son contenu est recopié dans le tampon de requête. Si aucun argument n'est fourni, le tampon de requête actuel est copié dans un fichier temporaire qui est ensuite édité de la même façon.
Le nouveau tampon de requête est ensuite ré-analysé suivant les règles habituelles de psql, où le tampon complet est traité comme une seule ligne. (Du coup, vous ne pouvez pas faire de scripts de cette façon. Utilisez \i pour cela.) Ceci signifie aussi que si la requête se termine avec (ou plutôt contient) un point-virgule, elle est immédiatement exécutée. Dans les autres cas, elle attend simplement dans le tampon de requête.
psql recherche les variables d'environnement PSQL_EDITOR, EDITOR et VISUAL (dans cet ordre) pour connaître l'éditeur à utiliser. Si aucun n'est initialisé, vi est utilisé sur les systèmes Unix, notepad.exe sur les systèmes Windows.
Affiche les arguments sur la sortie standard séparés par un espace et suivi par une nouvelle ligne. Ceci peut être utile pour intégrer des informations sur la sortie des scripts. Par exemple :
=> \echo `date` Tue Oct 26 21:40:57 CEST 1999
Si le premier argument est -n sans guillemets, alors la fin de ligne n'est pas écrite.
Si vous utilisez la commande \o pour rediriger la sortie de la requête, vous pourriez souhaiter utiliser \qecho au lieu de cette commande.
Initialise l'encodage du jeu de caractères du client. Sans argument, cette commande affiche l'encodage actuel.
Initialise le champ séparateur pour la sortie de requête non alignée. La valeur par défaut est la barre verticale (|). Voir aussi \pset comme moyen générique de configuration des options d'affichage.
Envoie le tampon de requête en entrée vers le serveur et stocke en option la sortie de la requête dans nomfichier ou envoie dans un tube la sortie vers un autre shell Unix exécutant commande . Un simple \g est virtuellement équivalent à un point-virgule. Un \g avec argument est une alternative en « un coup » à la commande \o .
Donne la syntaxe sur la commande SQL spécifiée. Si commande n'est pas spécifiée, alors psql liste toutes les commandes pour lesquelles une aide en ligne est disponible. Si commande est un astérisque (*), alors l'aide en ligne de toutes les commandes SQL est affichée.
Pour simplifier la saisie, les commandes qui consistent en plusieurs mots n'ont pas besoin d'être entre guillemets. Du coup, il est correct de saisir \help alter table .
Active le format d'affichage HTML des requêtes. Si le format HTML est déjà activé, il est basculé au format d'affichage défaut (texte aligné). Cette commande est pour la compatibilité mais voir \pset pour configurer les autres options d'affichage.
Lit l'entrée à partir du fichier nomfichier et l'exécute comme si elle avait été saisie sur le clavier.
Si vous voulez voir les lignes sur l'écran au moment de leur lecture, vous devez initialiser la variable ECHO à all.
Liste les noms, propriétaires et codages des ensembles de caractères de toutes les bases de données du serveur. Si + est ajouté au nom de la commande, les descriptions des bases de données sont aussi affichées.
Lit l'objet large d'OID loid à partir de la base de données et l'écrit dans nomfichier . Notez que ceci est subtilement différent de la fonction serveur lo_export, qui agit avec les droits de l'utilisateur avec lequel est exécuté le serveur de base de données et sur le système de fichiers du serveur.
Utilisez \lo_list pour trouver l'OID de l'objet large.
Stocke le fichier dans un objet large PostgreSQL™. En option, il associe le commentaire donné avec l'objet. Exemple :
foo=> \lo_import '/home/peter/pictures/photo.xcf' 'une photo de moi' lo_import 152801
La réponse indique que l'objet large a reçu l'ID 152801, dont vous devez vous rappeler si vous souhaitez accéder de nouveau à l'objet. Pour cette raison, il est recommandé de toujours associer un commentaire lisible par un humain avec chaque objet. Ils sont ensuite visibles avec la commande \lo_list .
Notez que cette commande est subtilement différente de la fonction serveur lo_import car elle agit en tant qu'utilisateur local sur le système de fichier local plutôt qu'en tant qu'utilisateur du serveur et de son système de fichiers.
Affiche une liste de tous les objets larges PostgreSQL™ actuellement stockés dans la base de données, avec tous les commentaires fournis par eux.
Supprime l'objet large d'OID loid de la base de données.
Utilisez \lo_list pour trouver l'OID d'un objet large.
Sauvegarde les résultats des requête suivantes dans le fichier nomfichier ou envoie via un tube les résultats à venir dans un shell Unix séparé pour exécuter command . Si aucun argument n'est spécifié, l'affichage de la requête est redirigé vers la sortie standard.
Les « résultats de requête » incluent toutes les tables, réponses de commande et messages d'avertissement obtenus du serveur de bases de données, ainsi que la sortie de différentes commandes antislash qui envoient des requêtes à la base de données (comme \d ), mais sans messages d'erreur.
Pour intégrer du texte entre les résultats de requête, utilisez \qecho .
Affiche le tampon de requête actuel sur la sortie standard.
Modifie le mot de passe de l'utilisateur indiqué (par défaut, l'utilisateur en cours). Cette commande demande le nouveau mot de passe, le chiffre et l'envoie au serveur avec la commande ALTER ROLE . Ceci vous assure que le nouveau mot de passe n'apparaît pas en clair dans l'historique de la commande, les traces du serveur ou encore ailleurs.
Cette commande initialise les options affectant l'affichage des tables résultat de la requête. paramètre décrit l'option à initialiser. La sémantique de valeur en dépend.
Les options ajustables d'affichage sont :
Initialise le format d'affichage parmi unaligned, aligned, html, latex ou troff-ms. Les abréviations uniques sont autorisées. (ce qui signifie qu'une lettre est suffisante.)
« Unaligned » écrit toutes les colonnes d'une ligne sur une seule ligne séparées par le séparateur de champ actif. Ceci a pour but de créer un affichage lisible par d'autres programmes (séparé par des tabulations, séparé par des virgules). Le mode « Aligned » est l'affichage texte standard, lisible par un humain, proprement formaté. C'est aussi la valeur par défaut. Les modes « HTML » et « LaTeX » produisent des tables destinées à être inclues dans des documents utilisant le langage de marques respectif. Ce ne sont pas des documents complets ! (Ce n'est pas dramatique en HTML mais en LaTeX vous devez avoir une structure de document complet.)
Le second argument doit être un nombre. En général, plus grand est ce nombre, plus les tables ont de bordure et de ligne mais ceci dépend du format. Dans le mode HTML, ceci sera traduit directement avec l'attribut border=.... Avec les autres, seules les valeurs 0 (sans bordure), 1 (lignes internes de division) et 2 (forme de table) ont un sens.
Bascule entre le format standard et étendu. Lorsque le format étendu est activé, les résultats de la requête sont affichés sur deux colonnes avec le nom de colonne sur la gauche et la donnée sur la droite. Ce mode est utile dans le cas où la donnée est trop grosse pour être contenue dans l'écran (mode « horizontal » habituel).
Le mode étendu est supporté par les quatre formats d'affichage.
Le second argument est une chaîne qui est affichée quand une colonne est NULL. La valeur par défaut est de ne rien afficher, ce qui peut être facilement pris pour, disons, une chaîne vide. Du coup, vous pouvez choisir d'écrire \pset NULL '(NULL)'.
Indique le séparateur de champ à utiliser dans le mode d'affichage non aligné. De cette façon, vous pouvez créer, par exemple, une sortie séparée par des tabulations ou des virgules, que d'autres programmes pourraient préférer. Pour configurer une tabulation comme champ séparateur, saisissez \pset fieldsep '\t'. Le séparateur de champ par défaut est '|' (une barre verticale).
Bascule l'affichage du bas de page par défaut (x lignes).
Bascule l'affichage d'un caractère montrant la prise en compte de la locale pour séparer les groupes de chiffres à gauche de la marque des décimales. Il active aussi une marque décimale prenant en compte la locale.
Indique le séparateur d'enregistrement (ligne) à utiliser dans le mode d'affichage non aligné. La valeur par défaut est un caractère de retour chariot.
Bascule entre les lignes seules et l'affichage complet. Ce dernier peut afficher des informations supplémentaires telles que les en-têtes de colonnes, les titres et différents bas de page. Dans le mode lignes seules, seules les données réelles de la table sont affichées.
Initialise le titre de la table pour toutes les tables affichées ensuite. Ceci peut être utilisé pour ajouter des balises de description à l'affichage. Si aucun argument n'est donné, le titre n'est pas initialisé.
Vous permet de spécifier tout attribut à placer à
l'intérieur de la balise table
en HTML. Ceci pourrait être par
exemple cellpadding ou
bgcolor. Notez que vous ne
voulez probablement pas spécifier border car c'est pris en compte par
\pset border.
Contrôle l'utilisation d'un paginateur pour les requêtes et les affichages de l'aide de psql. Si la variable d'environnement PAGER est configurée, la sortie est envoyée via un tube dans le programme spécifié. Sinon, une valeur par défaut dépendant de la plateforme (comme more) est utilisée.
Lorsque le paginateur est désactivé, il n'est pas utilisé. Quand le paginateur est activé, il est utilisé seulement si nécessaire, c'est-à-dire si l'affichage se fait sur un terminal et qu'il ne tient pas sur l'écran. (psql ne fait pas un boulot parfait pour savoir quand utiliser le paginateur.) \pset pager active et désactive le paginateur. Ce dernier peut aussi être configuré à always, ce qui fait qu'il est utilisé en permanence.
Des exemples d'utilisation de ces différents formats sont disponibles dans la section Exemples.
Il existe plusieurs raccourcis de commandes pour \pset . Voir \a , \C , \H , \t , \T et \x .
C'est une erreur d'appeler \pset sans argument. Dans le futur, cet appel pourrait afficher le statut actuel de toutes les options d'affichage.
Quitte le programme psql.
Cette commande est identique à \echo sauf que les affichages sont écrits dans le canal d'affichage des requêtes, configuré par \o .
Réinitialise (efface) le tampon de requêtes.
Affiche ou sauvegarde l'historique des lignes de commandes dans nomfichier . Si nomfichier est omis, l'historique est écrit sur la sortie standard. Cette option est seulement disponible si psql est configuré pour utiliser la bibliothèque GNU Readline.
Initialise la variable interne nom à valeur ou, si plus d'une valeur est donnée, à la concaténation de toutes les valeurs. Si aucun second argument n'est donné, la variable est simplement initialisée sans valeur. Pour désinitialiser une variable, utilisez la commande \unset .
Les noms de variables valides peuvent contenir des caractères, chiffres et tirets bas. Voir la section Variables ci-dessous pour les détails. Les noms des variables sont sensibles à la casse.
Bien que vous puissiez configurer toute variable comme vous le souhaitez, psql traite certaines variables de façon spéciale. Elles sont documentées dans la section sur les variables.
Cette commande est totalement séparée de la commande SQL SET.
Bascule l'affichage des en-têtes de nom de colonne en sortie et celle du bas de page indiquant le nombre de lignes. Cette commande est équivalente à \pset tuples_only et est fournie pour en faciliter l'accès.
Vous permet de spécifier les attributs à placer à
l'intérieur de la balise table
dans le mode d'affichage en
tableau HTML. Cette
commande est équivalente à \pset
tableattr
options_table
.
Affiche le temps pris par chaque instruction SQL, en millisecondes, ou arrête cet affichage.
Place le tampon de requête en cours dans le fichier nomfichier ou l'envoie via un tube à la commande Unix commande .
Bascule le mode étendu de formatage en table. C'est équivalent à \pset expanded.
Produit une liste de toutes les tables, vues et séquences disponibles avec leur droit d'accès associé. Si un modèle est spécifié, seules les tables, vues et séquences dont le nom correspond au modèle sont listées.
Les commandes GRANT et REVOKE sont utilisées pour configurer les droits d'accès.
Ceci est un alias pour \dp (« affichage des droits »).
Lance un shell Unix séparé ou exécute la commande Unix commande . Les arguments ne sont pas interprétés, le shell les voit tel quel.
Affiche l'aide sur les commandes antislash.
Les différentes commandes \d acceptent un paramètre modèle pour spécifier le(s) nom(s) d'objet à afficher. Dans le cas le plus simple, un modèle est seulement le nom exact de l'objet. Les caractères à l'intérieur du modèle sont normalement mis en minuscule comme pour les noms SQL ; par exemple, \dt FOO affichera la table nommée foo. Comme pour les noms SQL, placer des guillemets doubles autour d'un modèle empêchera la mise en minuscule. Si vous devez inclure un guillemet double dans un modèle, écrivez-le en double en accord avec les règles sur les identifiants SQL. Par exemple, \dt "FOO""BAR" affichera la table nommée FOO"BAR (et non pas foo"bar). Contrairement aux règles normales pour les noms SQL, vous pouvez placer des guillemets doubles simplement autour d'une partie d'un modèle, par exemple \dt FOO"FOO"BAR affichera la table nommée fooFOObar.
À l'intérieur d'un modèle, * correspond à toute séquence de caractères (et aussi à aucun) alors que ? ne correspond qu'à un seul caractère. (Cette notation est comparable à celle des modèles de nom de fichier Unix.) Par exemple, \dt int* affiche les tables dont le nom commence avec int. Mais à l'intérieur de guillemets doubles, * et ? perdent leurs significations spéciales et sont donc traités directement.
Un modèle qui contient un point (.) est interprété comme le modèle d'un nom de schéma suivi par celui d'un nom d'objet. Par exemple, \dt foo*.bar* affiche toutes les tables dont le nom commence avec bar et qui sont dans des schémas dont le nom commence avec foo. Sans point, le modèle correspond seulement avec les objets qui sont visibles dans le chemin de recherche actuel des schémas. De nouveau, un point dans des guillemets doubles perd sa signification spéciale et est traité directement.
Les utilisateurs avancés peuvent utiliser des expressions rationnelles comme par exemple les classes de caractère ([0-9] pour tout chiffre). Tous les caractères spéciaux d'expression rationnelle fonctionnent de la façon indiquée dans Section 9.7.3, « Expressions rationnelles POSIX », sauf pour le . qui est pris comme séparateur (voir ci-dessus), l'étoile (*) qui est transformée en l'expression rationnelle .* et ? qui est transformée en .. Vous pouvez émuler ces caractères si besoin en écrivant ? pour ., ( R +|) pour R * et ( R |) pour R ?. Rappelez-vous que le modèle doit correspondre au nom entier contrairement à l'interprétation habituelle des expressions rationnelles ; écrire * au début et/ou à la fin si vous ne souhaitez pas bloquer le modèle. Notez qu'à l'intérieur de guillemets doubles, tous les caractères spéciaux des expressions rationnelles perdent leur signification spéciale et sont traités directement. De plus, ces caractères sont traités littéralement dans les modèles des noms d'opérateurs (par exemple pour l'argument de \do).
Lorsque modèle est complètement omis, les commandes \d affichent tous les objets visibles dans le chemin de recherche actuel du schéma -- c'est équivalent à l'utilisation du modèle *. Pour voir tous les objets dans la base de données, utilisez le modèle *.*.
psql fournit des fonctionnalités de substitution de variable similaire aux shells de commandes Unix. Les variables sont simplement des paires nom/valeur où la valeur peut être toute chaîne, quel que soit sa longueur. Pour initialiser des variables, utilisez la méta-commande psql \set :
basetest=> \set foo bar
initialise la variable foo avec la valeur bar. Pour récupérer le contenu de la variable, précédez le nom avec un caractère deux-points. Vous pouvez l'utiliser comme argument de toute commande slash :
basetest=> \echo :foo bar
Les arguments de \set sont sujets aux même règles de substitution que les autres commandes. Du coup, vous pouvez construire des références intéressantes comme \set :foo 'quelquechose' et obtenir des « liens doux » ou des « variables de variables » comme, respectivement, Perl™ ou PHP ™. Malheureusement (ou heureusement ?), on ne peut rien faire d'utile avec ces constructions. D'un autre côté, \set bar :foo est un moyen parfaitement valide de copier une variable.
Si vous appelez \set sans second argument, la variable est initialisée avec une chaîne vide. Pour désinitialiser (ou supprimer) une variable, utilisez la commande \unset .
Les noms de variables internes de psql peuvent être constitués de lettres, nombres et tirets bas dans n'importe quel ordre et autant de fois que vous le voulez. Un certain nombre de ces variables sont traitées spécialement par psql. Elles indiquent certaines options qui peuvent changer au moment de l'exécution en modifiant la valeur de la variable ou représentent un certain état de l'application. Bien que vous puissiez utiliser ces variables dans n'importe quel but, ce n'est pas recommandé car le comportement du programme pourrait devenir très rapidement vraiment étrange. Par convention, toutes les variables traitées spécialement sont uniquement composées de lettres majuscules (et peut-être aussi de chiffres et de tirets bas). Pour s'assurer d'un compatibilité maximum dans le futur, évitez l'utilisation de tels noms de variables pour vos propres besoins. Une liste de toutes les variables traitées spécialement suit.
Si actif (on, valeur par défaut), chaque commande SQL est automatiquement validée si elle se termine avec succès. Pour suspendre la validation dans ce mode, vous devez saisir une commande SQL BEGIN ou START TRANSACTION . Lorsqu'elle est désactivée (off) ou non initialisée, les commandes SQL ne sont plus validées tant que vous ne lancez pas explicitement COMMIT ou END . Le mode sans autocommit fonctionne en lançant implicitement un BEGIN , juste avant toute commande qui n'est pas déjà dans un bloc de transaction et qui n'est pas elle-même un BEGIN ou une autre commande de contrôle de transaction, ou une commande qui ne peut pas être exécutée à l'intérieur d'un bloc de transaction (comme VACUUM ).
Dans le mode sans autocommit, vous devez annuler explicitement toute transaction échouée en saisissant ABORT ou ROLLBACK . Gardez aussi en tête que si vous sortez d'une session sans validation, votre travail est perdu.
Le mode auto-commit est le comportement traditionnel de PostgreSQL™ alors que le mode sans autocommit est plus proche des spécifications SQL. Si vous préférez sans autocommit, vous pouvez le configurer dans le fichier psqlrc global du système ou dans votre fichier ~/.psqlrc.
Le nom de la base de données à laquelle vous êtes actuellement connecté. Ceci est configuré à chaque fois que vous vous connectez à une base de données (ainsi qu'au lancement du programme) mais peut être désinitialisé.
Si cette variable est initialisée à all, toutes les lignes saisies au clavier ou provenant d'un script sont écrites sur la sortie standard avant d'être analysées ou exécutées. Pour sélectionner ce comportement au lancement du programme, utilisez l'option -a. Si ECHO vaut queries, psql affiche simplement toutes les requêtes au moment de leur envoi au serveur. L'option pour ceci est -e.
Quand cette variable est initialisée et qu'une commande antislash est envoyée à la base de données, la requête est d'abord affichée. De cette façon, vous pouvez étudier le fonctionnement interne de PostgreSQL™ et fournir des fonctionnalités similaires dans vos propres programmes. (Pour sélectionner ce comportement au lancement du programme, utilisez l'option -E.) Si vous configurez la variable avec la valeur noexec, les requêtes sont juste affichées mais ne sont pas réellement envoyées au serveur ni exécutées.
Le codage courant du jeu de caractères du client.
Si cette variable est un entier positif, les résultats de la requête SELECT sont récupérés et affichés en groupe de ce nombre de lignes, plutôt que par le comportement par défaut (récupération de l'ensemble complet des résultats avant l'affichage). Du coup, seule une petite quantité de mémoire est utilisée, quelque soit la taille de l'ensemble des résultats. Une configuration entre 100 et 1000 est habituellement utilisée lors de l'activation de cette fonctionnalité. Gardez en tête que lors de l'utilisation de cette fonctionnalité, une requête pourrait échouer après avoir affiché quelques lignes.
Bien que vous pouvez utiliser tout format de sortie avec cette fonctionnalité, le format par défaut, aligned, rend mal car chaque groupe de FETCH_COUNT lignes sera formaté séparément, modifiant ainsi les largeurs de colonnes suivant les lignes du groupe. Les autres formats d'affichage fonctionnent mieux.
Si cette variable est configurée à ignorespace, les lignes commençant avec un espace n'entrent pas dans la liste de l'historique. Si elle est initialisée avec la valeur ignoredups, les lignes correspondant aux précédentes lignes de l'historique n'entrent pas dans la liste. Une valeur de ignoreboth combine les deux options. Si elle n'est pas initialisée ou si elle est configurée avec une autre valeur que celles-ci, toutes les lignes lues dans le mode interactif sont sauvegardées dans la liste de l'historique.
Cette fonctionnalité a été plagiée sur Bash.
Le nom du fichier utilisé pour stocker l'historique. La valeur par défaut est ~/.psql_history. Par exemple, utiliser :
\set HISTFILE ~/.psql_history- :DBNAME
dans ~/.psqlrc fera que psql maintiendra un historique séparé pour chaque base de données.
Cette fonctionnalité a été plagiée sans honte à partir de Bash.
Le nombre de commandes à stocker dans l'historique des commandes. La valeur par défaut est 500.
Cette fonctionnalité a été plagiée sur Bash.
L'hôte du serveur de la base de données où vous êtes actuellement connecté. Ceci est configuré à chaque fois que vous vous connectez à une base de données (ainsi qu'au lancement du programme) mais peut être désinitialisé.
Si non initialisé, envoyer un caractère EOF (habituellement Ctrl + D ) dans une session interactive de psql ferme l'application. Si elle est configurée avec une valeur numérique, ce nombre de caractères EOF est ignoré avant la fin de l'application. Si la variable est configurée mais n'a pas de valeur numérique, la valeur par défaut est de 10.
Cette fonctionnalité a été plagiée sur Bash.
La valeur du dernier OID affecté, renvoyée à partir d'une commande INSERT ou lo_insert . La validité de cette variable est seulement garantie jusqu'à l'affichage du résultat de la commande SQL suivante.
Lorsqu'il est actif (on), si une instruction d'un bloc de transaction génère une erreur, cette dernière est ingorée et la transaction continue. Lorsqu'il vaut interactive, ces erreurs sont seulement ignorées lors des sessions interactives, mais ne le sont pas lors de la lecture de scripts. Lorsqu'il vaut off (valeur par défaut), une instruction générant une erreur dans un bloc de transaction annule la transaction complète. Le mode on_error_rollback-on fonctionne en exécutant un SAVEPOINT implicite pour vous, juste avant chaque commande se trouvant dans un bloc de transaction et annule jusqu'au dernier point de sauvegarde en cas d'erreur.
Par défaut, si les scripts non interactifs rencontrent une erreur, comme une commande SQL mal formée ou une méta-commande interne, le traitement continue. Ceci a été le comportement traditionnel de psql mais il est quelque fois indésirable. Si cette variable est configurée, le traitement du script s'arrête immédiatement. Si le script a été appelé à partir d'un autre script, il se termine de la même façon. Si le script le plus externe n'a pas été appelé à partir d'une session interactive de psql mais plutôt en utilisant l'option -f, psql renvoie le code erreur 3 pour distinguer ce cas des conditions d'erreurs fatales (code d'erreur 1).
Le port du serveur de la base de données sur lequel vous êtes actuellement connecté. Ceci est configuré à chaque fois que vous vous connectez à une base de données (ainsi qu'au lancement du programme) mais peut être désinitialisé.
Ils spécifient à quoi doit ressembler l'invite psql. Voir Invite ci-dessous.
Cette variable est équivalente à l'option -q en ligne de commande. Elle n'est probablement pas très utile en mode interactif.
Cette variable est équivalente à l'option -S en ligne de commande.
Cette variable est équivalente à l'option -s en ligne de commande.
L'utilisateur de la base de données où vous êtes actuellement connecté. Ceci est configuré à chaque fois que vous vous connectez à une base de données (ainsi qu'au lancement du programme) mais peut être désinitialisé.
Cette variable peut être configurée avec les valeurs default, verbose (bavard) ou terse (succinct) pour contrôler la verbosité des rapports d'erreurs.
Une fonctionnalité utile supplémentaire des variables psql est que vous pouvez les substituer (« interpoler ») dans les instructions SQL standards. La syntaxe pour ceci est encore l'ajout d'un caractère deux-points (:) avant le nom de la variable.
basetest=> \set foo 'ma_table' basetest=> SELECT * FROM :foo;
envoie alors la requête pour la table ma_table. La valeur de la variable est copiée littéralement, donc elle peut même contenir des guillemets non terminés ou des commandes antislash. Vous devez vous assurer que cela a un sens. L'interpolation de variable n'est pas réalisée dans des entités SQL SQL entre guillemets.
Une application populaire de cette fonctionnalité est de renvoyer le dernier OID inséré dans les instructions suivantes pour construire un scénario de clé étrangère. Une autre utilisation possible de ce mécanisme est de copier le contenu d'un fichier dans une colonne d'une table. Tout d'abord, chargez le fichier dans une variable puis procédez ainsi.
basetest=> \set contenu '''' `cat mon_fichier.txt` '''' basetest=> INSERT INTO ma_table VALUES (:contenu);
Un problème avec cette approche est que mon_fichier.txt pourrait contenir des guillemets simples. Ils ont besoin d'être échappés pour ne pas provoquer d'erreurs de syntaxe quand la deuxième ligne est traitée. Ceci peut se faire avec le programme sed :
basetest=> \set contenu '''' `sed -e "s/'/\\\\\''/g" < mon_fichier.txt` '\''
Si vous utilisez des chaînes non conformes au standard, vous aurez aussi besoin de doubler les antislashs. C'est un peu compliqué :
basetest=> \set contenu '''' `sed -e "s/'/''/g" -e 's/\\/\\\\/g' < mon_fichier.txt` ''''
Notez l'utilisation de conventions différentes des guillemets pour le shell pour que ni les guillemets simples ni les antislash ne soient spéciaux pour le shell. Les antislashs sont toujours spéciaux pour sed . Du coup, nous devons les doubler (peut-être qu'à un moment, vous avez pensé qu'il est génial que toutes les commandes Unix utilisent le même caractère d'échappement).
Comme les caractères deux-points peuvent apparaître légalement dans les commandes SQL, la règle suivante s'applique : la séquence de caractère « :nom » n'est pas changée sauf si « nom » est le nom d'une variable réellement initialisée. Dans tous les cas, vous pouvez échapper un deux-points avec un antislash pour le protéger d'une substitution. (La syntaxe deux-points pour les variables fait partie du standard SQL pour les langages de requêtes embarqués, tels que ECPG. La syntaxe deux-points pour les morceaux de tableau et les conversions de types sont des extensions PostgreSQL™, d'où le conflit.)
Les invites psql peuvent être personnalisées suivant vos préférences. Les trois variables PROMPT1, PROMPT2 et PROMPT3 contiennent des chaînes et des séquences d'échappement spéciales décrivant l'apparence de l'invite. L'invite 1 est l'invite normale qui est lancée quand psql réclame une nouvelle commande. L'invite 2 est lancée lorsqu'une saisie supplémentaire est attendue lors de la saisie de la commande parce que la commande n'a pas été terminée avec un point-virgule ou parce qu'un guillemet n'a pas été fermé. L'invite 3 est lancée lorsque vous exécutez une commande SQL COPY et que vous devez saisir les valeurs des lignes sur le terminal.
La valeur de la variable prompt sélectionnée est affichée littéralement sauf si un signe pourcentage (%) est rencontré. Suivant le prochain caractère, certains autres textes sont substitués. Les substitutions définies sont :
Le nom complet de l'hôte (avec le nom du domaine) du serveur de la base de données ou [local] si la connexion est établie via une socket de domaine Unix ou [local: /répertoire/nom ], si la socket de domaine Unix n'est pas dans l'emplacement par défaut défini à la compilation.
Le nom de l'hôte du serveur de la base de données, tronqué au premier point ou [local] si la connexion se fait via une socket de domaine Unix.
Le numéro de port sur lequel le serveur de la base de données écoute.
Le nom d'utilisateur de la session. (L'expansion de cette valeur peut changer pendant une session après une commande SET SESSION AUTHORIZATION .)
Le nom de la base de données courante.
Comme %/ mais l'affichage est un ~ (tilde) si la base de données est votre base de données par défaut.
Si l'utilisateur de la session est un superutilisateur, alors un # sinon un >. (L'expansion de cette valeur peut changer durant une session après une commande SET SESSION AUTHORIZATION .)
Pour l'invite 1, affiche normalement = mais affiche ^ si on est en mode simple ligne et ! si la session est déconnectée de la base de données (ce qui peut arriver si \connect échoue). Pour l'invite 2, la séquence est remplacée par -, *, un simple guillemet, un double ou un signe dollar, suivant si psql attend une saisie supplémentaire parce que la commande n'est pas terminée, parce que vous êtes à l'intérieur d'un commentaire /* ... */, ou parce que vous n'avez pas terminé un guillemet ou une chaîne échappée avec des dollars. Pour l'invite 3, la séquence ne produit rien.
État de la Transaction : une chaîne vide lorsque vous n'êtes pas dans un bloc de transaction ou * si vous vous y trouvez, ou ! si vous êtes dans une transaction échouée, ou enfin ? lorsque l'état de la transaction est indéterminé (par exemple à cause d'une rupture de la connexion).
Le caractère avec ce code numérique est substitué.
La valeur de la variable nom de psql. Voir la section Variables pour les détails.
la sortie de la commande , similaire à la substitution par « guillemets inverse » classique.
Les invites peuvent contenir des caractères de contrôle du terminal qui, par exemple, modifient la couleur, le fond ou le style du texte de l'invite, ou modifient le titre de la fenêtre du terminal. Pour que les fonctionnalités d'édition de ligne de Readline fonctionnent correctement, les caractères de contrôle non affichables doivent être indiqués comme invisibles en les entourant avec %[ et %]. Des pairs multiples de ceux-ci pourraient survenir à l'intérieur de l'invite. Par exemple,
basetest=> \set PROMPT1 '%[%033[1;33;40m%]%n@%/%R%[%033[0m%]%# '
a pour résultat une invite en gras (1;), jaune sur noir (33;40) sur les terminaux compatibles VT100.
Pour insérer un pourcentage dans votre invite, écrivez %%. Les invites par défaut sont '%/%R%# ' pour les invites 1 et 2 et '>> ' pour l'invite 3.
Cette fonctionnalité a été plagiée sur tcsh.
psql supporte la bibliothèque Readline pour une édition et une recherche simplifiée et conviviale de la ligne de commande. L'historique des commandes est automatiquement sauvegardé lorsque psql quitte et est rechargé quand psql est lancé. La complétion par tabulation est aussi supportée bien que la logique de complétion n'ait pas la prétention d'être un analyseur SQL. Si pour quelques raisons que ce soit, vous n'aimez pas la complétion par tabulation, vous pouvez la désactiver en plaçant ceci dans un fichier nommé .inputrc de votre répertoire personnel :
$if psql set disable-completion on $endif
(Ceci n'est pas une fonctionnalité psql mais Readline. Lisez sa documentation pour plus de détails.)
Si les résultats d'une requête ne tiennent pas sur l'écran, ils sont envoyés via un tube sur cette commande. Les valeurs typiques sont more ou less. La valeur par défaut dépend de la plateforme. L'utilisation du paginateur peut être désactivée en utilisant la commande \pset .
Base de données où se connecter par défaut
Paramètres de connexion par défaut
Éditeur utilisé par la commande \e . Les variables sont examinées dans l'ordre donné ; la première initialisée est utilisée.
Commande exécutée par la commande \! .
Répertoire pour stocker des fichiers temporaires. La valeur par défaut est /tmp.
Cet outil, comme la plupart des autres outils PostgreSQL™, utilise aussi les variables d'environnement supportées par la bibliothèque libpq (voir Section 29.12, « Variables d'environnement »).
Avant de se lancer, psql tente de lire et exécuter les commandes provenant du fichier global au système psqlrc ou du fichier utilisateur ~/.psqlrc. (Sur Windows, le fichier de démarrage de l'utilisateur est nommé %APPDATA%\postgresql\psqlrc.conf.) Voir PREFIX /share/psqlrc.sample pour plus d'informations sur la configuration du fichier global au système. Il pourrait être utilisé pour configurer le client et le serveur à votre goût (en utilisant les commandes \set et SET ).
À la fois le fichier psqlrc global au système et le fichier ~/.psqlrc de l'utilisateur peuvent être créés en étant spécifiques à une version si vous leur ajouter un tiret et le numéro de version de ~/.psqlrc-8.2.5. Un fichier correspondant à une version spécifique est préféré à un fichier sans indication de version.
L'historique de la ligne de commandes est stocké dans le fichier ~/.psql_history ou %APPDATA%\postgresql\psql_history sur Windows.
Dans une vie précédente, psql permettait au premier argument d'une commande antislash à une seule lettre de commencer directement après la commande, sans espace séparateur. Pour la compatibilité, ceci est toujours partiellement supporté mais nous n'allons pas expliquer les détails ici car son utilisation n'est pas encouragée. Si vous obtenez des messages étranges, gardez ceci en tête. Par exemple
basetest=> \foo Field separator is "oo".
ce qui n'est probablement pas ce que vous souhaitez.
psql ne travaille correctement qu'avec des serveurs de la même version. Cela ne signifie pas que les autres combinaisons ne fonctionnenet pas du tout, mais des problèmes subtiles et moins subtiles peuvent survenir. Les commandes antislash sont particulièrement susceptibles d'échouer si le serveur est d'une version différente.
psql est construit comme une « application de type console ». Comme les fenêtres console de windows utilisent un codage différent du reste du système, vous devez avoir une attention particulière lors de l'utilisation de caractères sur 8 bits à l'intérieur de psql. Si psql détecte une page de code problématique, il vous avertira au lancement. Pour modifier la page de code de la console, deux étapes sont nécessaires :
Configurez la page code en saisissant cmd.exe /c chcp 1252 . (1252 est une page code appropriée pour l'Allemagne ; remplacez-la par votre valeur.) Si vous utilisez Cygwin, vous pouvez placer cette commande dans /etc/profile.
Configurez la police de la console par Lucida Console parce que la police raster ne fonctionne pas avec la page de code ANSI.
Le premier exemple montre comment envoyer une commande sur plusieurs lignes d'entrée. Notez le changement de l'invite :
basetest=> CREATE TABLE ma_table ( basetest(> premier integer not NULL default 0, basetest(> second text) basetest-> ; CREATE TABLE
Maintenant, regardons la définition de la table :
basetest=> \d ma_table Table "ma_table" Attribute | Type | Modifier -----------+---------+-------------------- premier | integer | not null default 0 second | text |
Maintenant, changeons l'invite par quelque chose de plus intéressant :
basetest=> \set PROMPT1 '%n@%m %~%R%# ' peter@localhost basetest=>
Supposons que nous avons rempli la table de données et que nous voulons les regarder :
peter@localhost basetest=> SELECT * FROM ma_table; premier | second ---------+-------- 1 | one 2 | two 3 | three 4 | four (4 rows)
Vous pouvez afficher cette table de façon différente en utilisant la commande \pset :
peter@localhost basetest=> \pset border 2 Border style is 2. peter@localhost basetest=> SELECT * FROM ma_table; +---------+--------+ | premier | second | +---------+--------+ | 1 | one | | 2 | two | | 3 | three | | 4 | four | +---------+--------+ (4 rows) peter@localhost basetest=> \pset border 0 Border style is 0. peter@localhost basetest=> SELECT * FROM ma_table; premier second ------- ------ 1 one 2 two 3 three 4 four (4 rows) peter@localhost basetest=> \pset border 1 Border style is 1. peter@localhost basetest=> \pset format unaligned Output format is unaligned. peter@localhost basetest=> \pset fieldsep "," Field separator is ",". peter@localhost basetest=> \pset tuples_only Showing only tuples. peter@localhost basetest=> SELECT second, first FROM ma_table; one,1 two,2 three,3 four,4
Vous pouvez aussi utiliser les commandes courtes :
peter@localhost basetest=> \a \t \x Output format is aligned. Tuples only is off. Expanded display is on. peter@localhost basetest=> SELECT * FROM ma_table; -[ RECORD 1 ]- first | 1 second | one -[ RECORD 2 ]- first | 2 second | two -[ RECORD 3 ]- first | 3 second | three -[ RECORD 4 ]- first | 4 second | four