Normalement, PL/Perl est installé en tant que langage de programmation de « confiance », de nom plperl. Durant cette installation, certaines commandes Perl sont désactivées pour préserver la sécurité. En général, les commandes qui interagissent avec l'environnement sont restreintes. Cela inclut les commandes sur les descripteurs de fichiers, require et use (pour les modules externes). Il n'est pas possible d'accéder aux fonctions et variables internes du processus du serveur de base de données ou d'obtenir un accès au niveau du système d'exploitation avec les droits du processus serveur, tel qu'une fonction C peut le faire. Ainsi, n'importe quel utilisateur sans droits sur la base de données est autorisé à utiliser ce langage.
Voici l'exemple d'une fonction qui ne fonctionnera pas car les commandes système ne sont pas autorisées pour des raisons de sécurité :
CREATE FUNCTION badfunc() RETURNS integer AS $$ my $tmpfile = "/tmp/badfile"; open my $fh, '>', $tmpfile or elog(ERROR, qq{could not open the file "$tmpfile": $!}); print $fh "Testing writing to a file\n"; close $fh or elog(ERROR, qq{could not close the file "$tmpfile": $!}); return 1; $$ LANGUAGE plperl;
La création de cette fonction échouera car le validateur détectera l'utilisation par cette fonction d'une opération interdite.
Il est parfois souhaitable d'écrire des fonctions Perl qui ne sont pas restreintes. Par exemple, on peut souhaiter vouloir envoyer des courriers électroniques. Pour supporter ce cas de figure, PL/Perl peut aussi être installé comme un langage « douteux » (habituellement nommé PL/PerlU ). Dans ce cas, la totalité du langage Perl est accessible. Si la commande createlang est utilisée pour installer le langage, le nom du langage plperlu sélectionnera la version douteuse de PL/Perl.
Les auteurs des fonctions PL/PerlU doivent faire attention au fait que celles-ci ne puissent être utilisées pour faire quelque chose de non désiré car cela donnera la possibilité d'agir comme si l'on possédait les privilèges d'administrateur de la base de données. Il est à noter que le système de base de données ne permet qu'aux super-utilisateurs de créer des fonctions dans un langage douteux.
Si la fonction ci-dessus a été créée par un super-utilisateur en utilisant le langage plperlu, l'exécution de celle-ci réussira.
De la même façon, les blocs de procédure anonymes écris en perl peuvent utiliser les opérations restreintes si le langage est spécifié comme plperlu plutôt que plperl, mais l'appelant doit être un super-utilisateur.
While PL/Perl functions run in a separate Perl interpreter for each SQL role, all PL/PerlU functions executed in a given session run in a single Perl interpreter (which is not any of the ones used for PL/Perl functions). This allows PL/PerlU functions to share data freely, but no communication can occur between PL/Perl and PL/PerlU functions.
Perl cannot support multiple interpreters within one process unless it was built with the appropriate flags, namely either usemultiplicity or useithreads. (usemultiplicity is preferred unless you actually need to use threads. For more details, see the perlembed man page.) If PL/Perl is used with a copy of Perl that was not built this way, then it is only possible to have one Perl interpreter per session, and so any one session can only execute either PL/PerlU functions, or PL/Perl functions that are all called by the same SQL role.